Nous remarquons, depuis janvier 2013, que les éditeurs papier n’ont pas encore intégré la production de livre numérique dans leur flux de production. Pourquoi ? Peut-être par manque de prise de position, de décision ou plus certainement, par manque de temps. Mais le temps, vous le savez, c’est relatif !
Jusqu’à présent, la tendance est au compartimentage. Un compartiment livre papier, un autre pour le livre numérique. Et ce, autant pour la gestion des dates de sortie en librairie et temps de production, que la classification des dossiers. Probablement parce que le cousin numérique est trop jeune encore, si peu expérimenté que nous ne savons pas encore où le ranger, l’intégrer dans l’architecture informatique de nos serveurs. Doit-il se situer sur une partition indépendante, doit-il être dans un fichier à part, nommé par titre, par auteur, par ISBN ? Être produit en même temps que le papier, après la production papier ? Devons-nous fixer des dates de sortie en librairie, dates d’office, etc.
Nous avons des réponses à ces questions. Rien n’est absolu, mais tentons tout de même de se donner la chance d’avoir une marche à suivre, un standard.
Pour la mise en production de vos ePub, Studio C1C4 vous propose une façon simple et efficace.
Lorsque votre graphiste termine l’entrée de correction, et que vos révisions sont maintenant achevées sur le document montage, ce dernier se prépare à créer un fichier PDF pour l’impression. Lors de la création du fichier PDF, il fera ce qu’on appelle, le prépresse. C’est-à-dire qu’il vérifiera si le document sera imprimé en noir, ou en 4 couleurs ou plus. Bien souvent, on découvre qu’une couleur en aplat (Pantone) a été ajoutée dans le fichier, sans être converti en Process, si tel est le désir. On découvre aussi, qu’une fonte comme Times par exemple, est encore dans le fichier alors que le Times n’avait pas été choisi pour cette grille. On se rend contre que du texte déborde d’une boîte, donc n’est pas apparent et ne s’imprimera pas ou sera automatiquement affiché dans l’ePub. On peut aussi se rendre compte que des images n’ont pas été reliées à leur fichier original lors d’une mise à jour de celles-ci par exemple. Bref, une inspection précise doit s’opérer. Une fois cette préparation faite, le graphiste est en mesure d’affirmer que tout est en place et fin prêt pour la création d’un PDF impression adéquat. Je vous propose à cette étape, avant même de créer le PDF, de faire la compilation des éléments de votre montage, en un assemblage, un collect for output, comme à l’époque pré-PDF. Pourquoi ? Pour 2 raisons : premièrement, vous pourrez ainsi faire le ménage des éléments non utilisés dans votre montage, à moins que vous fassiez partie des « ramasseux de cossins inutiles », votre dossier sera ainsi « propre » et bien rangé. Et deuxièmement, parce que ce dossier vous sera utile pour la réalisation des formats numériques. Donc, votre assemblage fait, vous produisez alors votre PDF pour l’impression, et tiens donc, pourquoi ne pas créer votre ePDF tout de suite. Ensuite, vous déposez chez l’imprimeur, via FTP ou service web et faites un fichier compressé, zip par exemple, de votre dossier assemblage, le nommez par l’ISBN du format ePub (déjà attribué puisque qu’inscrit au montage dans la page crédit) et déposez ce dossier compressé et son PDF (pour référence) chez Studio C1C4. Vous avez pris 5 minutes supplémentaires de votre temps, n’est-ce pas ? Bon, un peu plus, si votre dossier est volumineux et que votre ordinateur manque de mémoire vive ou de processeur du 21e siècle !
Vous vous évitez ainsi de devoir revenir à la fin de la saison, sur ces dossiers et d’être moins efficace pour la gestion de ces derniers. Votre mémoire n’est pas fraîche, et l’envie de se replonger dans certains dossiers n’est pas toujours au rendez-vous, vous savez ce que je veux dire. En faisant les opérations une après l’autre, vous vous évitez aussi d’accumuler une charge plus lourde de la même tâche. Ensuite, libre à vous de l’envoyer ou non à la production, mais au moins, le dossier est prêt. La production de vos ePub n’est plus perçue comme une lourde tâche, et votre secteur numérique comme un envahisseur de votre sécurité routinière. Il s’agit du même texte, du même auteur, du même travail, donc de la même production. Non ?
Ensuite, comment est-ce classé chez vous ? Êtes-vous du type ordonné ou pêle-mêle ? Si vous vous identifiez dans la deuxième catégorie, laissez-nous le plaisir de vous suggérer ici une méthode pour hiérarchiser vos documents informatiques pour bien vous y retrouver. Car comme on dit souvent, un fichier mal classé, est un fichier perdu, et nous sommes bien placé pour témoigner que ce n’est pas un cas isolé.